La (difficile) relation à la mère dans la littérature autobiographique féminine
Le rapport à la mère semble être un passage obligé dans le récit du souvenir chez les écrivaines modernes, de Colette à Duras, en passant par Beauvoir, Mallet-Joris, Ernaux, Harpman, Angot. It is « the great unwritten story » selon l’expression d’Adrienne Rich, essayiste et féministe. Traumatisme(s) à confesser, désir de se libérer, quête d’amour rétroactive, besoin de donner un sens au passé et à ses souffrances ? Les motivations sont complexes. Je me propose, dans ma communication, d’étudier non seulement les raisons qui ont inspiré cette évocation (on rappellera le complexe pré-oedipien), mais surtout d’examiner de quoi est faite cette relation mère/fille, relation infernale, abusive mais indispensable et comment elle se traduit dans l’anamnèse.
Mardi 29 mars 2016
à 16h00, salle 402, bâtiment Kort 1004
Campus Nord
תאריך עדכון אחרון : 27/03/2016